des journées en vrac

[je recopie mon ptit carnet]

Mercredi comme toujours quand je dois me lever beaucoup plus tôt que d'habitude, j'ai super mal dormi.

Jusqu'à 3h je rêvais que je ratais mon train. La maison était pleine de pendules qui disaient 6:28, 6:30 alors que j'étais partie, 6:45 dans la voiture et tout le monde me disait mais de toute façon yen a aucune à l'heure!
Après 4h j'ai rêvé que j'attrappais mon TGV tout juste tout juste, mais que j'oubliais mon sac sur le quai, donc même résultat. Je me retrouvais dans un train sans affaires, sans billet, sans papiers, sans moyen de contacter qui que ce soit.

En me réveillant j'ai speedé comme une ouf. mon père m'a répété faut pas que tu traines, faut pas que tu traines, genre j'avais pas assez la pression. Mais oui j'avais mal calculé. Dans le métro que j'ai attendu au moins 7 minutes j'étais très mal.Gare Lille Flandres, 6:26. Je suis montée dans le (bon) train juste pendant l'annonce attention à la fermeture des portes

Avarie mécanique. On a démarré avec 20 minutes de retard.

[et au moins pendant que je stressait pour mon train, je pensais pas à ce qui allait suivre : le fameux interview consulaire]

arrivée avec seulement 20 minutes d'avance

3h de queue dans des salles sans clim

montrer patte blanche toutes les 10 minutes

un interview qui a duré une minute, dont 40 secondes pour prendre mes empreintes digitales.

C'est bon je l'ai.

[Quelques constatations en vrac :

3 heures dans une ambassade et tu as l'impression que la France se vide
Paris c'est beau, mais ça fait mal aux pieeeeeeeeds
Je suis allergique aux conservateurs des Haagen Dazs, la cookies'n'cream m'a collé une de ces migraines, youpi yeah
Quand tu ajoutes un 'e' à 'amis' en mode T9, tu obtiens 'boire'... Coïncidence?
Ma boîte mail se remplit de propositions de fêtes en résidence à Palo Alto, ça me soule de partir si tard...
Envie de dormir
] Continue

radio * 2

Au début je voulais vous faire une playlist spéciale Californie. Mais rapidement je me suis rendue compte que en dehors des Red Hot Chili Peppers, des Beach Boys et de Hotel California j'irais pas très loin.

Donc laissons tomber la radio Californie, voici une radio France. (uhuh je joue avec google, là, maintenant je vais avoir des gens qui vont débarquer ici pour écouter FIP ou le Mouv, 'vont pas être déçus)

Cette fois ci en revanche le choix a été difficile puisque j'écoute beaucoup de choses en français, depuis toujours. J'ai essayé d'être aussi variée que possible, j'espère vous faire découvrir des trucs qui vous plaisent, vous avez le droit de donner votre avis, oui même les timides, c'est à ça que servent les commentaires !

13 titres, parce que je suis pas superstitieuse :

* Marcel et son orchestre : découverts en arrivant dans le Nord. A cause des émeutes qu'ils déclenchent partout sur leur passage, je ne suis jamais allée les voir en concert... quelle honte...

*Miossec : j'ai eu une grosse grosse période Miossec, je n'écoutais que ça, j'aime vraiment beaucoup ses textes un peu aigres mais si joliment écrits

*Les ogres : téléchargée par erreur mais j'aime beaucoup !

*Yann Tiersen : parce que ! même si il n'y a pas de paroles, c'est le bien.

*Camille : découverte grâce à Celdou (bisous toi). Ca n'a pas beaucoup de sens de ne mettre qu'une de ses chansons puisque son album est un ensemble cohérent, mais il faut bien commencer par quelque chose...

*Vincent Delerm : rien que pour ses textes. Bon, et sur ce titre-ci, il chante pas trop mal (vous avez le droit de m'insulter)

*Jeanne Cherhal : son album Douze fois par an était en écoute au Furet. Aucun souvenir de ce que je cherchais ce jour là. J'ai écouté cette chanson seulement et je suis repartie avec le disque.

*Tryo : incontournable.

*Renaud : depuis toujours, toujours. Je chantais Société tu m'auras pas sur le chemin de la maternelle. Ce qu'il est devenu... est un peu triste... Je suis restée à ses premiers albums où il a encore son accent parisien et sa voix de minot.

*Daisybox : un peu de rock ! Découvert sur les bornes d'écoute de la Fnac. Pas encore acheté mais je me tâte...

*Les Elles : en terminale, un garçon que j'aimais bien m'a prêté un CD en disant tu verras, c'est... différent. Je n'adresse plus la parole au garçon mais j'écoute toujours Les Elles.

*Higelin : lui aussi trouvé dans les vinyls de mes parents. Vers 8-9 ans j'étais fan. Oui il y a assez peu d'Anne Sylvestre et autres Henri Dès dans mon enfance. Je me demande bien pourquoi on me regardait bizarrement à l'école Saint Jean La Croix...

*Les Têtes Raides : aaaah Gineeeette... chanson emblématique de leurs concerts, toujours réclamée par le public, leur dernier rappel la plupart du temps, avec un jeu de scène et une lumière qui se balance au dessus du public... magique. Continue

14:30 et je suis pas trop réveillée

Pas encore partie et je suis presque déja à l'heure locale.

Dernières nouvelles : je fais le tri dans mes paperasses, j'ai des kilos de documents essentiels à avoir sur moi en toutes circonstances et plusieurs exemplaires, j'adore.

Les billets d'avion sont arrivés samedi avec le 3e coursier Fed Ex de la semaine. Départ : mardi 5 juillet.

Rendez-vous consulaire demain. Départ : beaucoup trop tôt, c'est inhumain. gnnn.
Je flippe trop de pas avoir tous les documents qu'il faut. Comment prouver qu'on est attaché à son pays et qu'on va y revenir? Un mariage en blanc, j'y ai pensé mais là j'ai plus trop le temps...

Mes mails me donnent des bonnes nouvelles : ma place en logement universitaire là bas est gardée, et quelqu'un m'attend le soir de mon arrivée pour me filer la clé (ouais, ça aide). Et je suis inscrite sur leur mailing list, et je suis spammée par des invits à des fêtes. Cool.

Mes mails m'apportent aussi des moins bonnes nouvelles. "Nous vous rappelons que, sur le campus comme dans le reste de la Californie, l'alcool est interdit aux moins de 21 ans" gnagnagna et surtout "vous n'arrivez que le 5 juillet? oh je pensais pas que vous seriez là si tard alors je vous l'ai pas dit, mais la date limite d'inscription aux cours c'est le 4 juillet..." Après il faut déposer un genre de recours auprès du conseil de l'université ou je sais pas quoi, j'ai pas bien compris. Bouhouhouhou.

Mon facteur m'apporte aussi ma convention de stage, signée, donc j'ai encore une chance de déposer mon dossier pour une bourse de voyage avant le 30 juin, yeepee, une mensualité de remboursée \o/

C'était les aventures très très intéressantes du stage d'aelle qui marche jamais comme il faut, félicitations à ceux qui ont tout lu et bisous bisous. Continue

comme j'ai pas de stage, je peux faire les soldes avant vous tous !

... et comme je m'ennuie je blogue mon shopping...






( et des maillots de bain et de la lingerie, mais oh, pas de chance, pas d'images dispo...)

Continue

"voila l'été, voila l'été..." (air connu)

On ouvre grand les fenêtres pour chauffer un peu l'appart'
Pas besoin d'allumer la lumière, il arrive même que je voie du soleil depuis chez moi*
Mes mollets fraîchement épilés** pétitionnent pour un séjour prolongé dehors, histoire de se débarasser de leur délicat teint d'endive.
Je ne mange plus que des abricots, des cerises, du melon. Yummy.
Un verre d'eau, yummy aussi. Avec des glaçons, double-yummy.
Par contre le chocolat, pas yum du tout. Je dirais même, ça fond, ça colle, c'est lourd, ça donne soif, beurk.
Très envie d'aller nager.
Mais dès que j'imagine la population de kékés qui doit zoner à la piscine, je me dis, euh... en fin de compte, non. Alors pour compenser je prends des grands bains bien frais.
On est le 22 juin. On n'y croyait plus, mais c'est arrivé quand même.
C'est l'été.

*pour ceux qui se posent des questions, je précise que l'appart' en question est hyper isolé et orienté plein nord, donc non en temps normal on n'y voit rien et fenêtres fermées il fait pas plus de 16.

**ha désolée, j'ai oublié de vous prévenir mais c'est quand même un peu un blog de fille ici Continue

la nuit rien n'est pareil

Me ballader dans des petites rues que je ne connais pas. Voir des jolies choses partout.
A moitié nue dans la cuisine, dans le noir, finir le clafoutis aux cerises
(c'était très bon, merci)
Avoir des idées qu'on trouve tellement géniales qu'on a envie de réveiller quelqu'un pour lui expliquer.
Ranger ma chambre. Penser que se retenir de passer l'aspirateur à 2 heures du mat, c'est un concept bourgeois.
Allumer des bougies.



La nuit tout me parait complètement décalé. Irréel. Une impression de détachement du reste du monde, la sensation d'être dans un roman. De voir les choses de l'extérieur.

Et ça n'a rien à voir avec mon degré d'alcoolémie, hein...
Je suis stone à la fatigue.



Plus tôt dans la soirée, d'autres événements mémorables.

Me suis faite draguer par un gros lourd (le genre hé mamoizelle j'te trouve charmante) ... chercheur en acoustique... dans mon école...
J. me dit : "Félicitations, tu as atteint le statut de sex-symbol d'école d'ingénieur".
Mon Dieu. J'ai vraiment mérité ça?

Comme chaque année à la fête de la musique, j'ai passé presque plus de temps au téléphone qu'à voir les copains.
"T'es où, là? Parle plus fort, j'entens rien ya de la musique!"

Je ne supporte définitivement pas la foule.
Encore moins quand elle est imbibée de bière.

Vouloir faire avancer vers un lieu donné un groupe de plus de cinq personnes relève de la mission impossible.

De la musique quand même, par petits bouts. Des jeunes qui s'excitent sur leur guitare électrique. De la chanson à texte qu'on eût préféré à musique.
Du talent quand même, un peu.
J'ai raté de peu des choses bien, déçue, rien entendu de transcendant.

Mal aux pieds.
Continue

[pas de courage pour un titre]

Alors déja ici c'est tout nouveau tout beau, ça sent encore la peinture fraiche, vous frottez pas aux murs. J'ai passé un bon bout de temps à patouiller dans le code, et le PC qui plante beaucoup beaucoup ne m'a pas facilité la tâche.

C'est pas encore tout à fait fini, pas tout à fait satisfaisant, mais pas d'inquiétudes j'ai encore plein d'idées dans tous les sens.



Hier matin j'ai été réveillée par Monsieur Fed ex qui m'apporte -enfin *\o/* - mon i-20. J'ai gagné mon pari, il lui a fallu plus de temps pour aller de Paris à Lille que pour aller de Palo Alto à Memphis, et même de Memphis à Paris. J'aime la France. J'aime!

Après j'ai rempli les formulaires adéquats, je commence à en avoir ras le bol (ouh que je suis polie) des formulaires qui me demandent au jour près tous mes voyages hors du pays, mon numéro de sécu et les coordonnées de 5 personnes qui peuvent attester de l'exactitude des infos que je donne, et qui soient pas de ma famille...

Et j'ai eu droit en avance aux questions amusantes des ptites fiches vertes : avez vous participé au génocide nazi? Avez vous l'intention de commettre des actes terroristes aux états unis? Vous êtes vous enfuis du pays pour échapper au fisc?

Ensuite un conseiller de l'ambassade s'est foutu de ma gueule pour 14€50 (c'est moi qui paye, pas lui...) :
- Ha ha ha mais enfin miss, comment voulez vous qu'on vous fasse un visa avant le 21 juin puisqu'on est le 20?
- ... oui mais euh je sais que je vais avoir du retard... mais c'est pas possible d'avoir une procédure d'urgence quand même?

Bah non. Donc je garde mon rendez-vous pas en urgence, la semaine prochaine, et du coup j'aurais dans le meilleur des cas 2 semaines de retard sur mon programme. Et des frais supplémentaires à l'insciption. C'est sûr que c'était pas encore assez cher, hein.

Et c'est pas garanti qu'ils me gardent ma place en résidence.
Youpi yeah.


Là c'est plus "aaaa je stresse", juste "mais oh j'en ai marre". J'aime pas quand les choses se passent pas bien. Je me rends compte qu'avec ces conneries j'ai complètement perdu mon mois de juin.

J'aurais pu faire mille trucs intéressants.
Travailler, par exemple.

Aller voir des expos, profiter du beau temps. Aller plus au ciné, voir des gens, tous les trucs que j'ai pas le temps/le courage de faire quand j'ai cours.

Quel gâchis !

Du coup sur les derniers jours de juin je me rattrappe, à commencer par une série de concerts ce soir.

[Et très bientôt, plus d'images ici.] Continue

administration mon amour

Avant j'étais jeune et naïve, je pensais bêtement que quand un photomaton affiche "valable pour tous documents officiels", eh ben les photos étaient valables pour tous documents officiels.

Mais non.

Ce serait trop simple.

Les photos à joindre à une demande de visa américain ne sont pas aux standards français...
(Franchement, dans ce cas pourquoi ils les font pas eux-même, ces boulets?)
Le consulat dans sa grande bonté propose sur son site la liste des photographes en France dont ils acceptent le travail. Il n'y en a pas au nord de Paris.

Super. Continue

"Relax, it's Fed Ex"

J'adoooore la possibilité de suivre en ligne les colis Fed Ex. Genre là je sais que mon papier est passé par Memphis à 2h du matin, et qu'il est à Paris depuis un quart d'heure.

...

Ben moi je trouve ça trop fun. Ouais, j'ai du temps à perdre. Continue

Let the music play

En ce moment (c'est écrit sur le côté, mais au cas où vous seriez pas très attentifs...) je lis High Fidelity. Ca parle d'une histoire d'amour qui se finit, et aussi de musique.

Dans un des premiers chapitre le narrateur explique l'art de faire une bonne playlist.

"A good compilation tape, like breaking up, is hard to do. You've got to kick off with a corker, to hold the attention [...], and then you've got to up it a notch, and you can't have white music and black music together, unless the white music souds like black music, and you can't have two tracks by the same artist side to side unless you've done the whole thing in pairs, and...
oh there are loads of rules."

C'est assez vrai, pour avoir de l'harmonie dans une liste (dans une liste de n'importe quoi, d'ailleurs) il y a des règles à suivre, même si on n'arrive pas toujours à les formuler.

Tout ça pour dire, bande de petits veinards, que vous pouvez écouter mes morceaux du moment, sur la radio à gauche.
Et comme vous êtes franchement vernis elle est customisée par mes petites mains.

Enjoy Continue

le sage dit : il ne pleut jamais deux jours de suite

"Chère aelle,

J'ai pu préparer ton fameux document et je te l'envoie aujourd'hui (aujourd'hui Pacific Time, comprendre : cette nuit) par fed-ex."

Chère Madame de l'administration de là-bas,

Je vous aime.


[et je poste toutes les 8 minutes si je veux.] Continue

une journée...

Continue

aaaargh

Bon.
Le stage.

Des fois ça avance, et des fois ça couille à mort.
Comme là par exemple.

Des fois je me dis "ça va aller, tranquille" et des fois je me prends une vague de stress dans la face, qui me laisse gémissante étalée sur le lino.
Comme là par exemple.

Déjà cette nuit j'ai rêvé que j'arrivais là bas en retard et que forcément ça se passait mal (ouais je suis un peu monomaniaque ces jours ci)
Je me réveille salement stressée, je compte les jours et je me dis :
"Ptain, dès que j'ai ce papier à la con il me faut au moins trois jours pour le rdv à l'ambassade, et après, mettons trois jours pour récupérer mon passeport" ( ouais parce que on est en fin de tournée et des fois le facteur a la flemme de passer... )
"Donc vu que les cours commencent lundi, si j'ai le papier dans les jours qui viennent, j'ai encore une (petite) chance d'avoir moins d'une semaine de retard."

Déja une semaine de retard ça me plaît pas trop.

Mais là je viens de voir mes mails et la gentille dame qui s'occupe de mon cas là bas me dit "ha votre papier il n'est pas encore prêt, je commence à m'inquiéter niveau timing, pas vous?"

Bouhouhouhou.

Non vraiment là c'est la cata.
Parce qu'il y a d'autres délais qui viennent ensuite.

Si je suis pas là-bas assez tôt, je rate le dernier délai pour m'inscrire aux cours.
Si j'ai pas mes 8 unités de cours, mon visa saute. C'est la fête.

Et ça, même avec la meilleure volonté du monde, le labo qui m'accepte comme stagiaire peut pas y faire grand chose.

Au secouuuurs. Continue

Blonde

[edit au vu du résultat] Le premier qui m'offre un scanner gagne le droit de voir ici des jolis dessins au lieu de ce machin récupéré à l'appareil numérique et infâmement torturé sous photoshop :) Continue

the Big One, s'il pouvait attendre...

Ce matin, alors que, fraîchement réveillée au son de la perceuse du voisin du dessous ( merci, hein, voisin du dessous, vraiment, je m'en serais voulue de faire la grasse mat') je comate devant mon bol de Choco Pops, ma mère me demande :

-Tiens, tu as entendu parler de ça ?

" Un séisme d'une magnitude préliminaire de 7 s'est produit mardi soir à environ 130km au large de la côte nord de la Californie déclenchant brièvement une alerte au tsunami, selon les services géologiques américains.
[...]
Une alerte au tsunami de l'île de Vancouver (Colombie-Britannique, Canada) au nord à la frontière mexicaine au sud. "

Ahahaha. ah ah.
aaaah.

Le genre de détails qu'on a tendance à oublier facilement.

Bon pour cette fois là, il y a plus de peur de de mal, et ça montre une fois de plus que les Américains sont bien entraînés à réagir vite. Mais ça rapelle aussi que les habitants de la Californie savent qu'ils vivent en sursis, que dans vingt ans, deux mois, deux jours, la faille de San Andreas se réveillera et détruira une bonne partie de la côte ouest.

Cool.

Et moi qui -en plus- l'an prochain, voudrais aller à Tokyo... Non mais j'ai que des bonnes idées, hein? Continue

fatiguée

Il n'y a rien de pire que des vacances pendant lesquelles on n'a rien à faire.

Si, justement, j'ai des trucs à faire... des trucs pas intéressants comme attendre du courrier, faire des photocopies.

Je n'ai aucune prise sur l'avancement de mon stage et c'est ultra pénible.

Je passe donc ce petit bout de vacances à faire presque rien. Je dors, je lis, je glandouille sur le net, je joue aux Sims avec mauvaise conscience, parce que je suis sûre que j'ai plein d'autres choses à faire mais que j'oublie.

Paradoxalement, ne rien faire à ce point m'épuise.
Vivement le stage, que je puisse me reposer un peu... Continue

mes folles péripéties de l'été : ça avance !

J'ai pu enfin envoyer là-bas tous les documents nécessaires à la création de mon I-20 (le papier qu'il me faut pour faire un visa...)
D'ailleurs chapeau bas aux Américains, super efficaces, et quand ils voient que tu as des problèmes ils font vraiment ce qu'ils peuvent pour t'aider. Un système administratif qui fait les choses aussi bien, j'avais jamais vu ça.

(Par contre on peut pas en dire autant du nôtre, hein... Quand je dépose à 14h des documents à faxer en urgence, que j'apprends qu'ils ont été envoyés le lendemain à 10h et qu'ils ont oublié une page, bravo...)

Et aujourd'hui, grande nouvelle : c'est bon, j'ai un logement.

\o/


Ouuuuuf. Je suis trop soulagée. Déja ça en moins comme problème. Continue

de la zarafitude

Il y a 2 ans, un jeudi, j'étais en train de manger au resto, toute fatiguée , toute déçue, pas très fière de moi. Je venais de lutter pendant 4 heures sur le concept de vérité, de réalité, si tout ça dépend de nous, dans un plan en 3 parties, avec exemples et citations.

J'ai eu 10. Bof.


Aujourd'hui je crève de jalousie devant les dzeunes cool de S qui ont eu droit à "La sensibilité aux oeuvres d'art demande-t-elle à être éduquée ?"

Avec ça je cartonnais tout.
Le monde est trop injuste. Continue

La petite vie du blog

Hop là!
Un nouveau système de commentaires et de trackbacks, merci Haloscan.

Mais maintenant faut commenter, hein. Continue

mes folles péripéties de l'été : récapitulatif. (part 1)

Pour ceux qui n'ont pas suivi, ou à qui j'ai pas tout raconté, ou qui n'ont pas tout compris, ou qui ont oublié, et les autres. S'ils ont envie.

Historique.

Septembre 2004
Joyeuse rentrée en 2e année, on nous annonce "à la fin de l'année, bla bla bla, stage scientifique, tout ça".
Ouais, ouais. C'est loin la fin de l'année, en même temps. On verra ça plus tard.

Premier trimestre
Bin là j'ai pas le temps, le stage je m'en occuperai plus tard. Là j'ai mille autres trucs à faire. Relire Ensemble, c'est tout par exemple. Ou aller au ciné. Ou glander sur le net. Ou...

Mais j'y pense quand même, hein.
Je me dis que ce serait cool de le faire à l'étranger. (Tant qu'à bosser l'été, autant le faire dans un endroit sympa. C'est déjà comme ça que j'avais choisi mon stage de première année, sur la côte basque :) )
L'espagne ça peut être cool. Ou le Japon.
Je fantasme à fond sur tout ce que je pourrai faire, mais je mets pas encore trop en application.
Trop tôt.

Janvier 2005
Le gentil parrain de ma soeur, chercheur dans des trucs que je comprends pas trop, fait remarquer que "oui, l'Espagne c'est marrant, mais bon à un moment faut être sérieux aussi. Aller aux Etats-Unis, par exemple. D'ailleurs j'ai un ancien collègue qui est parti en Californie..."

Ha oui, la Californie, ça peut être tranquille!
Bon ce sera mon plan b si je vais pas au Japon...

Vers Janvier-Février
J'écris à l'ex-collège en question : "Bonjour Monsieur, Lettre de Motivation, CV, Veuillez recevoir mes salutations respectueuses"

Réponse le lendemain : "Salut aelle, si tu veux venir aucun problème, dis moi ce qui te plairait, à bientôt"
Tranquille, la Californie.


Février-Mars
Après quelques échanges de mails où il ressort qu'effectivement je vais faire ce que je veux, on passe aux formalités administratives.

C'est là que ça bug.

Même si Peut-être-futur-directeur de stage est toujours d'accord, l'administration de son université veut avoir son mot à dire.
Et comme apparemment ils n'ont jamais eu des cas comme le mien (et encore ils ne m'ont pas vue...) ils veulent me faire prendre le chemin le plus large.

Si je veux faire ce stage, il faut que je m'inscrive en parallèle en tant qu'étudiante à l'université.
C'est une université américaine.
Donc qui coûte la peau du les yeux de la tête.

Je me dis c'est mort.

Mars-Avril
Super Grand-Père se réveille et dit que si je veux vraiment ce stage, pas question de s'arrêter pour une question d'argent. S'il faut faire un prêt il se porte caution, s'il faut aider pour les remboursements no soucy.

C'est reparti.

Mais en cherchant des nouvelles infos (on me laisse me débrouiller toute seule sur ce coup-là, super..) je vois encore des trucs qui coincent.

Pour être étudiant aux Etats-Unis il faut un visa étudiant.
Pour ça il faut suivre des cours. Au moins 8 unités de cours, c'est à dire quasiment un mi-temps.

Et c'est encore plus cher que prévu.
Aaargh

Avril, début Mai
Déprime, envie de me cacher sous la couette et de plus en sortir, l'horreur. Plus envie de rien, plus la force de faire avancer les choses. Ca marchera jamais, je me dis.

mi Mai à fin Mai
Il est temps de faire quelque chose, les cours finissent le 28, allez au boulot.

Mon directeur de stage donne son accord pour que je ne bosse qu'à mi temps chez lui. ( il est bien accomodant!)

Je lance les inscriptions pour l'université. C'est la première fois qu'on me demande de quelle race je suis. Space, les américains.

Je cherche des bourses.

Je lance la demande de prêt. J'hallucine, il faut certifier que tu n'es ni dépressif, ni sous traitement médical, ni enceinte.

Je fais courir les gens dans tous les sens, je me bats avec hargne contre les administrations de 2 pays, je crois que je suis épuisante. En plus je suis stressée comme jamais, une vraie pile électrique, mais de mauvaise humeur. A tous ceux qui ont du me supporter pendant cette phase, désolée, vraiment.
Quand je serai grande j'apprendrai à faire les choses bien et plus au dernier moment.

(../..) Continue

marmotte

15 heures de sommeil en continu.


Record battu. Continue

atchoum

Non ce n'est pas le retour de la sinusite, ou de l'angine (je réserve ça pour les jours où j'ai cours, ou alors quand je vais au ski).

C'est juste, je l'ai évoqué hier, le ménage de printemps.
(Ouais, cette année le printemps commence tard, et chez moi encore plus qu'ailleurs)

Ménage qui veut dire poussière qui veut dire fenêtres grandes ouvertes, qui veut dire la joie des découvertes des allergies croisées.
Il y en a des nouvelles tous les ans, c'est bien, pas le temps de s'ennuyer !

J'ai déjà eu droit aux cocktails détonnants poussière-gaz d'échappement, acariens-pollens, cours d'allemand-parfum de la prof d'allemand (véridique), bouffe chinoise-anniversaire (ouh quel mauvais souvenir)

Et pour ce printemps tardif, j'ai la joie ultime de rajouter à ma liste le duo de choc : printemps-rangement.

Et donc, depuis que la météo a décidé d'arrêter de nous jouer le mauvais scénario "novembre avant l'heure", c'est la folie dans mon système immunitaire.

J'éternue à m'en décoller les poumons. Je bats le record du monde de consommation de kleenex, hors catégorie chagrin d'amour. J'ai pris une jolie voix d'alto. Je suis privée de lentilles de contact et mes yeux font dire "tu reviens de la piscine, là, ou t'as consommé des trucs pas très légaux?" J'ai le palais qui gratte. Je ne sais pas si quelqu'un d'autre en a déjà fait l'expérience mais je ne connais pas grand chose de plus horripilant. Essayez un peu de vous gratter avec la langue!

Et demain, je suis invitée à une soirée à la campagne. Je crois que je vais financer à moi toute seule les vacances au Club Med de mon pharmacien, là. Continue

ça commence bien

C'est parti, je joue avec mon nouveau blog au lieu de bosser...
Pourtant, il paraît que je suis en vacances, hein. Enfin les cours sont finis, mais il reste des petits trucs bien pénibles à rédiger ("vous faites court, hein, pas plus d'une dizaine de pages...")

Du coup, ça ressemble pas du tout à des vacances. Puisque en fait, à l'heure qu'il est, je devrais être en stage. Et depuis des semaines, je rame dans la semoule, je reste debout toute la nuit -et toute la journée-, je me bats contre les services administratifs de deux pays pour faire avancer cette histoire de stage bien galère.

Je ferai bientôt un récapitulatif de toute cette histoire pour ceux zé celles qui n'ont pas tout suivi (et pour les nouveaux). En attendant j'enchaîne les périodes speed (courir à la banque, courir à l'école, courir rechercher les papiers qui manquaient, passer un million de coups de fil hors de prix, etc. et pendant ce temps tout le monde autour de moi est en week-end, arrgh) et les phases de stress ( c'est pénible, je peux rien faire avancer pendant la journée puisque là ils dorment, et tout le monde autour de moi dit han elle se passe trop bien cette première semaine de stage, bouhouhou)

Il faut dire que je m'y suis un tout petit peu prise au dernier moment . Et donc forcément je culpabilise. Je culpabilise tellement que j'ai commencé à ranger la maison, c'est dire!

Heureusement que je suis pas une stressée de nature, sinon je crois pas que je survivrai. Continue

trois coups...

... et lever de rideau.

La salle se tait.
(ho j'ai dit on se tait, là, dans le fond! )

Une tête brune regarde discrétos, depuis les coulisses.

Quelle nouille, j'ai pas répété. Et pis arrêtez de me regarder comme ça, j'ai le trac.

*ahem*
Depuis le temps que je lis des blogs en cachette, que je commente chez les autres, que ça me bouffe un nombre d'heures conséquentes chaque jour, que j'ai envie d'en ouvrir un à moi, que je me dis comment ça sera bien et tout, eh ben voilà, c'est fait.

Bon alors oui, pour le moment c'est un peu moche (ok c'est très laid) mais ça va s'arranger ( grâce à mon bon goût légendaire et ma maîtrise totale du hach-teu-leu-meu).

Mais pourquoi avoir attendu si longtemps, me demanderez-vous? ("hein, oui d'ailleurs, pourquoi avoir attendu si longtemps?") D'abord lire les blogs des autres ça me prend un temps de ouf malade, et j'avais quelque réticence à diviser mon temps libre par 2. Et puis j'étais pas sure de tenir le rythme, d'avoir que des trucs intéressants et profonds à dire... Mais le déclencheur, donc, c'est que j'ai promis à des copains de les tenir au courant de mes folles péripéties de cet été. Où -si je reste optimiste- je serai incapable de les croiser sur Emésène pour cause de fuseau horaire capricieux.
Ca me fera aussi une bonne excuse pour pas téléphoner tous les jours à la famille ("mais si, je pense à vous, mais je vous ai déja tout blogué, ho" *sourire innocent* )
Et si mes plans d'été tombent à l'eau, au moins ça m'occupera.

Que posterai-je? Me connaissant, ça sera des gribouillis, du papotage, du tout et n'importe quoi, dont beaucoup de n'importe quoi, futile et pas constructif. Vous êtes prévenus.

Et un dernier avertissement : je risque de devenir très vite accro.

Maintenant, enjoy the show. Continue

A propos de ce blog

Des mots pour se taire - parce que je n'en pense pas moins.

Bonjour!

J'écris ce blog, sous le nom d'aelle (comme partout ailleurs sur internet) depuis mon premier séjour seule à l'étranger (Californie) en 2005, à une époque où je voulais désespérément garder un morceau de chez moi avec moi.

Je suis une jeune Française qui aime les langues, les voyages, la cuisine, les maths et le dessin. Je pratique autant que possible les uns au service des autres, parfois tous en même temps.

En 2005, donc, j'étais en Californie.
En 2006 j'ai fait un premier passage par le Japon avant de découvrir la Malaisie pour tout un hiver. L'hiver sous les tropiques, sérieusement, il n'y a rien de mieux.
En 2007, j'ai pris part au programme Vulcanus in Japan qui m'a permi de vivre et travailler un an au Japon, et d'y rencontrer mon Hollandais d'amoureux.
Tout cela s'est fait de façon rémunérée, en parallèle de mes études supérieures, atypiques elles aussi.
Je prépare actuellement mon départ pour la Corée (oui... du Sud.) Anyong!

D'abord conçu pour maintenir le contact avec mes proches en France, et ceux qui s'éparpillent sur la planète, ce blog est basée sur ma vie, surtout quand elle se passe dans des pays exotiques, par mes moyens préférés: texte, photo, dessin, musique. Il a évolué au cours des mois et des changements de lectorat pour partager avec un plus grand public mes rêves, passions et expériences de vie aventureuse et internationale.

Mes lecteurs habitent Chicoutimi, Tokyo, Chicago, Singapour, Toronto, Tourcoing, sont des amis émigrés ou voisins, des membres de ma famille, des connaissances jamais vues IRL, des échoués de la requête google hasardeuse, sont francophones pour la plupart mais pas tous. Je fais un effort pour ces lecteurs illettrés. N'hésitez pas à vous abonner à mon flux RSS!

Ce qui va sans dire va mieux en le disant : les textes et images publiées ici sont tous de ma création (sauf pour la radio et mention contraire) et, conformément au droit Francais, sont protégés par les lois relatives au droit d'auteur. Eh ouais, ce truc marche aussi sur internet. Il est interdit de les reproduire sans mon autorisation écrite ou de les linker en se faisant passer pour l'auteur, notamment mais pas seulement dans le cadre d'un usage commercial. Les textes sont soumis au droit de citation. Je passerai peut-etre un jour sous Creative Commons mais pour le moment ce n'est pas le cas.

Hello!

I have been writing this blog under the name aelle (like everything else I've written on the internet) since my first trip abroad and alone - California, 2005 - at a time when I was desperate to carry a piece of home with me.

I am a young French woman who loves languages, travels, vegan cooking, maths and drawing. I try to use some of these skills to serve the others, and sometimes practice all of them at once.

In 2005, I was in California.
In 2006, I got a first taste of Japan before spending the winter in Malaysia. These is nothing like spending the winter in the tropics!
In 2007, I participated in Vulcanus in Japan (many of you find this blog by googling these words!), a program of the European Union that enabled me to live and work in Japan for a year and meet my Dutch love.
All of these were paid, done at the same time as my college education, an atypical double major.
I am currently preparing for my departure to Korea (yes, yes, SOUTH Korea). Anyong!

My readers live in Chicoutimi, Tokyo, Chicago, Singapore, Toronto, Tourcoing ; they are friends who emigrated or live next door, family, online friends, or were washed on my shore by very random google searches. Most are francophones but I have been making an effort -and will keep doing so- for the rest of you. Don't hesitate to comment and suscribe to my RSS feed!

I write bilingually as often as I can, so don't hesitate to click on the "continue" link when there is one at the bottom of the post for the English version!

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