6.22.2005

la nuit rien n'est pareil

Me ballader dans des petites rues que je ne connais pas. Voir des jolies choses partout.
A moitié nue dans la cuisine, dans le noir, finir le clafoutis aux cerises
(c'était très bon, merci)
Avoir des idées qu'on trouve tellement géniales qu'on a envie de réveiller quelqu'un pour lui expliquer.
Ranger ma chambre. Penser que se retenir de passer l'aspirateur à 2 heures du mat, c'est un concept bourgeois.
Allumer des bougies.



La nuit tout me parait complètement décalé. Irréel. Une impression de détachement du reste du monde, la sensation d'être dans un roman. De voir les choses de l'extérieur.

Et ça n'a rien à voir avec mon degré d'alcoolémie, hein...
Je suis stone à la fatigue.



Plus tôt dans la soirée, d'autres événements mémorables.

Me suis faite draguer par un gros lourd (le genre hé mamoizelle j'te trouve charmante) ... chercheur en acoustique... dans mon école...
J. me dit : "Félicitations, tu as atteint le statut de sex-symbol d'école d'ingénieur".
Mon Dieu. J'ai vraiment mérité ça?

Comme chaque année à la fête de la musique, j'ai passé presque plus de temps au téléphone qu'à voir les copains.
"T'es où, là? Parle plus fort, j'entens rien ya de la musique!"

Je ne supporte définitivement pas la foule.
Encore moins quand elle est imbibée de bière.

Vouloir faire avancer vers un lieu donné un groupe de plus de cinq personnes relève de la mission impossible.

De la musique quand même, par petits bouts. Des jeunes qui s'excitent sur leur guitare électrique. De la chanson à texte qu'on eût préféré à musique.
Du talent quand même, un peu.
J'ai raté de peu des choses bien, déçue, rien entendu de transcendant.

Mal aux pieds.

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