mes folles péripéties de l'été : récapitulatif. (part 1)

Pour ceux qui n'ont pas suivi, ou à qui j'ai pas tout raconté, ou qui n'ont pas tout compris, ou qui ont oublié, et les autres. S'ils ont envie.

Historique.

Septembre 2004
Joyeuse rentrée en 2e année, on nous annonce "à la fin de l'année, bla bla bla, stage scientifique, tout ça".
Ouais, ouais. C'est loin la fin de l'année, en même temps. On verra ça plus tard.

Premier trimestre
Bin là j'ai pas le temps, le stage je m'en occuperai plus tard. Là j'ai mille autres trucs à faire. Relire Ensemble, c'est tout par exemple. Ou aller au ciné. Ou glander sur le net. Ou...

Mais j'y pense quand même, hein.
Je me dis que ce serait cool de le faire à l'étranger. (Tant qu'à bosser l'été, autant le faire dans un endroit sympa. C'est déjà comme ça que j'avais choisi mon stage de première année, sur la côte basque :) )
L'espagne ça peut être cool. Ou le Japon.
Je fantasme à fond sur tout ce que je pourrai faire, mais je mets pas encore trop en application.
Trop tôt.

Janvier 2005
Le gentil parrain de ma soeur, chercheur dans des trucs que je comprends pas trop, fait remarquer que "oui, l'Espagne c'est marrant, mais bon à un moment faut être sérieux aussi. Aller aux Etats-Unis, par exemple. D'ailleurs j'ai un ancien collègue qui est parti en Californie..."

Ha oui, la Californie, ça peut être tranquille!
Bon ce sera mon plan b si je vais pas au Japon...

Vers Janvier-Février
J'écris à l'ex-collège en question : "Bonjour Monsieur, Lettre de Motivation, CV, Veuillez recevoir mes salutations respectueuses"

Réponse le lendemain : "Salut aelle, si tu veux venir aucun problème, dis moi ce qui te plairait, à bientôt"
Tranquille, la Californie.


Février-Mars
Après quelques échanges de mails où il ressort qu'effectivement je vais faire ce que je veux, on passe aux formalités administratives.

C'est là que ça bug.

Même si Peut-être-futur-directeur de stage est toujours d'accord, l'administration de son université veut avoir son mot à dire.
Et comme apparemment ils n'ont jamais eu des cas comme le mien (et encore ils ne m'ont pas vue...) ils veulent me faire prendre le chemin le plus large.

Si je veux faire ce stage, il faut que je m'inscrive en parallèle en tant qu'étudiante à l'université.
C'est une université américaine.
Donc qui coûte la peau du les yeux de la tête.

Je me dis c'est mort.

Mars-Avril
Super Grand-Père se réveille et dit que si je veux vraiment ce stage, pas question de s'arrêter pour une question d'argent. S'il faut faire un prêt il se porte caution, s'il faut aider pour les remboursements no soucy.

C'est reparti.

Mais en cherchant des nouvelles infos (on me laisse me débrouiller toute seule sur ce coup-là, super..) je vois encore des trucs qui coincent.

Pour être étudiant aux Etats-Unis il faut un visa étudiant.
Pour ça il faut suivre des cours. Au moins 8 unités de cours, c'est à dire quasiment un mi-temps.

Et c'est encore plus cher que prévu.
Aaargh

Avril, début Mai
Déprime, envie de me cacher sous la couette et de plus en sortir, l'horreur. Plus envie de rien, plus la force de faire avancer les choses. Ca marchera jamais, je me dis.

mi Mai à fin Mai
Il est temps de faire quelque chose, les cours finissent le 28, allez au boulot.

Mon directeur de stage donne son accord pour que je ne bosse qu'à mi temps chez lui. ( il est bien accomodant!)

Je lance les inscriptions pour l'université. C'est la première fois qu'on me demande de quelle race je suis. Space, les américains.

Je cherche des bourses.

Je lance la demande de prêt. J'hallucine, il faut certifier que tu n'es ni dépressif, ni sous traitement médical, ni enceinte.

Je fais courir les gens dans tous les sens, je me bats avec hargne contre les administrations de 2 pays, je crois que je suis épuisante. En plus je suis stressée comme jamais, une vraie pile électrique, mais de mauvaise humeur. A tous ceux qui ont du me supporter pendant cette phase, désolée, vraiment.
Quand je serai grande j'apprendrai à faire les choses bien et plus au dernier moment.

(../..)