5.30.2006

random thoughts

6:58 gnnnn naaaaaaaaaaan 'l est trop tôôôôôôôôôôôôt

10:24 I _ am _ so _ high _ on _ cafeine

10:39 retravailler la partie II 3.3 en axant plus sur les opportunités et les menaces. Manque de mots clés. Les marketeux aiment être rassurés par des mots clés.

11:16 JE FAIS QUE DES TRUCS INUTILES aaaah

11:20 bon j'ai changé le titre des parties II 3.3 et II 4.3, déplacé le paragraphe 3.2 dans la partie 1 et synthétisé mes conclusions dans un tableau. Youpi.

11:28 réfléchir au titre 4.3... "Le paradoxe d’un produit technique et d’un client peu informé" c'est assez sexy, ça???

13:16 deuxième café du midi, donc

18:48 plus de 4h (quatre heures!) sans accès internet. Non mais on veut ma mort ou quoi???

18:49 (bon en même temps, j'ai joué avec Photoshop donc mon Point Puissance n'a pas avancé d'un pouce...)(pis non vous aurez pas le résultat des quelques heures de jouage sous la Boutique à Photos parce que mon tableau quatre couleurs sur les risques et opportunités de l'environnement de mon produit ça vous intéressera pas des masses)(je fais ce genre de conneries sous Photoshop si je veux)
Continue

5.29.2006

silence radio

Je

n'en

peux

plus

du

projet.

boouuuuuuuh.

Le projet info est fini mais pas terribeul donc on en fait la nuit
(han ça tombe bien j'ai un créneau de libre de minuit à deux)

Jusqu'à vendredi (VENDREDI PITIN) je suis sur un autre projet

j'ai écrit 10 pages cette nuit

faut que je trouve et mette en forme les annexes qui vont bien (qui justifient ce que j'ai déjà fait et devront faire genre le double)(ouais c'est pas comme ça qu'il faut faire mais bon)(quand on sait qu'on a raison on ne s'embarasse pas de ce genre de détails)

pis comme je suis quelqu'un de *super* méthodique bon courage pour retrouver mes sources
vu que
par définition
je ne mets dans mon dossier que des infos croisées dans tous les sens

pour avoir 'des conclusions à valeur ajoutée'

et c'est 'pas encore assez croisé' au goût du tuteur

(mais pitin si tu passes ton temps à croiser et recroiser les sources et couper et recouper les conclusions comment veux tu garder un semblant de plan cohérent??)

pis il veut des 'titres sexy' et des graphes chatoyants

comme si c'était vraiment ça l'important dans un projet d'affaires

(ou alors si c'est le plus important, ça fait peur pour l'avenir du monde)

bon
bon
bon bon bon

je retourne au boulot
pis après j'ai des mails à envoyer

et du php à faire cette nuit, c'est la fête
j'aime mes études \ô/



j'ai pas beaucoup dormi dans le dernier mois, ça se voit?


donc je vous fais un truc décent dès que j'ai comblé mon déficit de 5000h (cinq mille heures) de sommeil, en attendant vous pouvez continuer à me parler de voyages dans le post approprié mais moi j'ai la flemme de copier coller le lien Continue

5.23.2006

2006

Je n’ai qu’une hâte : bientôt je vais partir d’ici. L’été dernier, dans les larmes et la douleur je suis partie de l’autre côté de l’océan et j’y ai redécouvert que je pouvais être heureuse. Pas si difficile finalement. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rencontré des gens en me disant ceux là, ce seront des amis pour la vie. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rencontré des gens aussi passionnés que moi par ce qu’ils apprennent, et qui comprennent le besoin de travailler dur et fort pour ça, d’aller jusqu’au bout, de mordre le monde à pleines dents.
Je gribouille toujours, ici ou ailleurs, j’écris toujours du bout des doigts et il se trouve des gens pour me répondre, pour me dire que ce que je fais leur plait, c’est très surprenant et délicieux. Merci.
Je vais partir et je laisse sans doute beaucoup de choses derrière moi. Des kilos de livres, des cartons entiers, des films et des musiques et des émotions et des souvenirs qui sont toujours dans un coin de ma tête. Je laisse derrière moi les derniers moments de mon enfance. Ceux qui m’ont fait violemment souffrir, et leur contrepartie, des bonheurs vécus intensément. Aujourd’hui j’ai vingt ans, je passe de l’autre côté, ceux qui ne sont plus des teens. Du côté des grands. Je ne sais pas trop où je vais. Pas trop ? Je ne sais franchement pas où je vais ! J’ai vingt ans et je n’ai aucun repère, je suis un bateau sans amarres, je ne sais pas ce que je ferai demain, ni le jour d’après, mais je n’ai pas peur car je cours sur le macadam, j’ai assez d’énergie pour dévorer le monde et j’ai quatre ans. Pour toujours.


A suivre, ici ou ailleurs
23 mai 1986 – 23 mai 2006.
Continue

5.22.2006

2005

J’aimerais croire que ma vie a une bande son très rock’n’roll. Je suis effarée de me rendre compte qu’il y a des filles de mon âge qui n’osent pas aller seules au cinéma, qui n’iront jamais à un concert si elles ne connaissent pas le groupe, qui n’achèteront jamais des fringues si leurs amies n’aiment pas. J’éclate de rire quand une camarade de promo me dit il faut que j’achète des baskets et des jeans, je suis la seule fille de cette école à ne pas en porter.
Je croise de temps à autre ces personnes qui étaient tellement cools au lycée. La plupart ont arrêté leurs études ou refont indéfiniment des premières années dans les différentes facs de la région, et essaient d’arrêter la drogue. Tous ont apparemment oubliée qu’à l’époque je n’étais pas des leurs. J’aime revoir ces gens - de temps en temps seulement : les quitter me fait tellement de bien. Un grand bol d’air frais.
Je voudrais croire que j’aime mon corps parce que je mets de temps en temps des hauts moulants. Je voudrais croire qu’on puisse m’aimer. Je voudrais y croire si fort que je suis prête à suivre le premier connard qui me le laisserait entendre. Ce qui arrive bien sûr.
Une semaine après avoir embrassé chéri je sais que ça ne peut être qu’une histoire sans avenir. Parce que ce chéri n’est pas à moi.
Je me trompe : elle a un avenir qui s’appelle la pire relation de mon histoire récente. Je passe par des hauts très hauts et des bas très bas. Je le hais de m’appeler une fois de plus, je me déteste de décrocher. Je suis amoureuse et je suis malheureuse. Je sais que bientôt ça ira mieux et pourtant je me déteste de penser que ça ira mieux. Je pleure dans les rues et je me promets que ce sera la dernière fois et je m’arrache les pieds sur les rues pavées autour de chez lui et dans quelques mois j’aurai dix-neuf ans. Continue

2002

Dans un monde idéal, corps et esprit pourraient vivre indépendamment. Si c’était le cas je mettrais ma carcasse définitivement au placard. Je refuse même de la regarder dans le miroir. Pour feinter, comme un magicien qui attire votre regard ailleurs, j’adopte un maquillage pseudo-gothique, lèvres vertes, ongles noirs, le coin des yeux violacé qui fait dire à mes profs d’un ton inquiet : tu t’es pris une porte ??
Heureusement ma tête va bien, merci, même si j’ai bien peu de monde avec qui partager. J’écris serré serré dans des petits carnets des anecdotes, des émotions, des ambiances qui deviennent des nouvelles. Que personne ne lit. Que je trouve médiocres.
Je gribouille le coin de mes cahiers, quand je m’ennuie, c’est à dire souvent, car quelle que soit la matière j’ai tendance à faire plus vite et mieux que les autres. Depuis le temps, j’ai appris à ne pas m’en vanter, ce qui me vaut des remarques du genre, j’aurais vraiment pas cru que tu serais première de la classe, tu es plutôt sympa !
Je gribouille un peu plus que dans mes coins de cahier, je dessine trois heures par semaine dans mon cours préféré qu’est l’art plastique. A moins que mon cours préféré soit l’anglais. Ou bien les maths, si faciles. Ou bien l’histoire-géo, où mon professeur remarque dans la marge que je surfe en limite du sujet avec habileté.
Pas le sport en tout cas.
J’angoisse pourtant car je suis incapable de trouver une suite logique à cet emballement académique, aucun cursus dans le supérieur ne me permettra de faire tout ce que j’aime aussi bien que je le voudrais. Je pleure toute seule car je sais depuis longtemps que ce ne sont pas des angoisses que je peux partager avec les garçons et les filles de mon âge.
Je rêve du jour où je prouverai ce que je vaux. Je ne sais pas encore comment, mais je sais que mon heure viendra. Mais je sais que je serai seule jusqu’au bout, mais je ne sais toujours pas qui je suis, mais je ne sais toujours pas ce que je veux, mais le chemin me semble bien long et j’ai seize ans. Continue

1999

J’ai toujours cru que mes parents voulaient mon bien. J’ai toujours cru que mes parents me faisaient plutôt confiance. Alors là depuis quelques mois je tombe de haut. D’abord quand ils ont découvert que j’avais un amoureux ils m’ont interdit de le voir. Interdit ! C’est la première fois qu’on m’interdit quelque chose. Je n’en reviens pas. Je leur en veux ! C’est d’autant plus injuste que je ne comprends absolument pas ce qu’ils me reprochent. Si au moins ils m’avaient surpris en train de fumer, j’aurais compris qu’ils trouvent ça mal (non pas qu’ils aient des leçons à me donner sur le sujet). Mais être amoureuse ?!? Je leur en veux tellement. C’était déjà assez compliqué avant qu’ils s’en mêlent ! Et de quel droit ils interviennent dans ma vie sentimentale comme ça ??? J’ai essayé de leur donner une fois ou deux l’occasion de s’expliquer mais ils sont à ce point persuadés d’être dans leur bon droit que c’est comme donner la parole à un mur. Un mur qui te crie dessus et te demande où tu étais. Quoi, il est 18h45, c’est pas tard, j’étais chez ma meilleure amie S. comme à chaque fois que je suis pas là, quelle question… non, j’ai pas pu appeler, sa mère était au téléphone, hé ouais, c’est ça d’avoir une fille bien élevée, je ne monopolise pas la ligne téléphonique chez mes amis! Oh et puis c’est même pas la peine de leur parler, d’ailleurs j’ai arrêté. Presque six mois à n’échanger que le minimum vital. Je ne sais même pas s’ils s’en sont aperçus.

Heureusement j’ai droit à un répit, voyages de classe, c’est pédagogique donc on ne me le sucrera pas, être enfin loin de mes parents, mettre un océan entre nous c’est le bonheur.
Pas seulement parce que c’est tellement plus simple de parler à ma mère derrière un téléphone, mais parce que j’ai un coup de foudre pour le pays à la bannière étoilée. J’adore ses écoles où les élèves sont écoutés, où on leur donne le droit de s’épanouir, de faire les activités qu’ils veulent, de choisir leurs classes. Les profs ne font pas des crises d’autorité ridicules.
Je veux attraper cet accent, je veux aller en cours dans un bus jaune, je veux manger des bagels au petit dej’. Je veux une mom qui commande de la pizza pour manger devant Friends. Je veux être invitée pour le bal du Homecoming par un joli garçon. J’apprends à nouveau que ma vie ne s’est pas finie à cinq ans, que j’ai tout un nouveau monde à découvrir.

Quand je reviens, mes parents m’écoutent tout raconter, me trouvent intéressante pendant deux jours et c’est reparti. Je me suis installée dans la salle à manger pour faire mes devoirs et mon père me hurle dégage ! Si seulement ! Tu serais bien embêté si je te prenais au mot. J’en troue les pages de mon journal intime de rage.
Je suis une boule de colère, je déteste ma famille et j’ai treize ans. Continue

1997

Quelle arnaque ! Dans les bouquins, dans les journaux on vous raconte sans cesse à quel point c’est merveilleux de devenir une jeune fille, l’éveil de la féminité, tout ça. Mon œil, ça fait surtout mal au bide et ça donne des cheveux gras et des boutons, et quand on pleure pas on est de mauvais poil, et on est franchement pas jolie, et avant les filles on s’entendait bien et c’était pas méchant, et les garçons ils étaient bête et je m’en foutais, je préférais quand j’avais rien à écrire dans mon journal intime, c’était quand même mieux quand j’avais pas onze ans. Continue

5.21.2006

1993

Je m’ennuie à mourir, dans un trou perdu au milieu de la Picardie. J’essaie de m’intéresser de mon mieux, mais les bonnes mères de famille qui font le cathé prennent mal mes questions – comme si on était censé accepter ce qu’elles racontent sans dire un mot ! Les institutrices aussi n’aiment pas que je me fasse remarquer, d’autant plus qu’elles ont du vrai travail à faire avec les enfants en difficulté, pas avec moi. Moi, je dois rester sage dans mon coin, alors que je bous de pouvoir parler, et rire, et chanter. Alors je lis. En quelques semaines j’ai fini tous les vieux bibliothèque rose de ma mère. J’emporte un Fantômette dans mon cartable le matin et à 11h30 je l’ai fini.
Je meurs toujours d’ennui pourtant, personne ne veut écouter mes histoires, personne ne me laisse jouer ou courir, je deviens hargneuse. La maîtresse refuse d’accepter que je puisse avoir raison et elle tort. Elle refuse d’avoir tort de toute façon – heureusement que mes parents font du forcing et me sortent de là. D’ailleurs l’inspecteur d’académie confirmera, j’aurais dû sauter une classe beaucoup plus tôt. Dans cette nouvelle classe où je suis « la petite », les autres ne m’aiment pas mais je me sens beaucoup mieux, il y a tant à apprendre.
En quatre mois je passe en tête du classement (oui il y a encore des écoles primaires en France où l’on fait un classement, et des instits assez fous pour en faire un outil pédagogique), j’ai les félicitations du jury à mon premier examen de clarinette, j’ai le rôle principal dans la pièce du club de théâtre mais peu importe, ce qui me rend le sourire c’est d’avoir lu et relu l’intégralité des livres de l’Ecole des Loisirs disponibles à la bibli, même ceux auxquels je n’ai pas droit, et que je relirai encore et encore des années après, et que je refilerai à ma sœur qui les aimera autant que moi.
Et dans ma tête je suis Supersheila et je suis Nils Hazard, je suis un enfantastique et je suis Laura Ingalls, je suis le Bon Gros Géant et j’ai sept ans. Continue

1990

Je cours, je cours avant de savoir marcher. Je ris tout le temps, je ris fort, rapidement je sais me faire comprendre, je sais dire « pardon pousse toi ». J’habite un quartier où la mixité sociale est une réalité. Mes potes sont moitié kabyles, moitié américains, moitié vietnamiens, moitié japonais. A l'époque déjà on regardait des cassettes vidéos d'import, et évidemment je comprends les dessins animés, où est le problème ?! Mes potes sont des garçons, tous – les filles sont trop molles et trop gnan-gnan.

Mon quartier est un peu une jungle, c’est vrai – du genre où les mamans te font dégager de la balançoire à coup de pied au cul pour y mettre leur fils. Mais je n’ai pas peur, je suis le rambo des bacs à sable.
Je crois que la Mairie du dix-huitième, c’est un peu comme l’Amérique du Sud
Je bats un record historique : la première petite section à réussir à prendre le toboggan pendant la récré, alors que ce sont les grands qui y font la loi. Je suis fière, très fière de ce genre d’exploit.

Je cours, toute la journée, je déborde d’énergie, je suis toujours surexcitée. Je veux tout faire, je veux tout apprendre, je veux qu’on m’écoute et qu’on s’intéresse à moi. L’école a du mal à s’adapter à ma vitalité et, pour Noël, je demande une mitraillette pour tuer la maîtresse. Au grand dam de mes parents, j’en reçois une (merci grand mère !). J’empêche mon frère de dormir, mais pourquoi aurait-il envie de faire la sieste alors qu’il peut jouer avec moi ? J’apprends par le chemin le plus dur ce qu’est un drame familial, ou même deux, mais contrairement à ce que veulent nous faire croire les téléfilms, la vie ne s’arrête pas pour autant. Surtout pour moi, qui cours sur le macadam, qui ai assez d’énergie pour dévorer le monde, pour moi qui ai quatre ans. Continue

5.19.2006

Bonne à marier (1) : je sais cuisiner

Bientôt ici, les folles aventures de mon projet info. Mais en attendant, voici un intermède culinaire (1)


Certains ici sont des lecteurs dans le coup, certains sont à la pointe du ragotage, certains ont une relation privilégiée avec l’auteur et savent déjà que Vulcanus n’aura pas voulu de moi, en fin de compte. Une autre fois, peut-être ?

Certains ici ont le privilège de côtoyer l’auteur In Real Life, certains poussent le vice jusqu’à me fréquenter quotidiennement, certains ici sont même l’auteur de l’auteur (2) et savent que quand je déprime, je cuisine. Quand je cuisine souvent j’écoute aussi les Beatles, mais là n’est pas le propos.

Samedi dernier, donc, furieusement déprimée par ce refus, qui remit en cause tous mes projets pour l’an prochain, qui porta un sacré coup à mon estime, qui me fit frémir pour mon avenir (3), délaissée de plus par mes employeurs qui préférèrent une profession de foi à leur cours de maths hebdomadaire (oh comme je les comprends) samedi dernier donc, je passai mon après midi à cuisiner. Et c’était bien bon.

Recette pour guérir sa déprime à coup de curry thailandais

1- Squatter à la fenac en lisant gratuitement le dernier Moka et se dire d’un coup comme ça tiens, je me ferais bien un curry thaïlandais.

2- Aller au rayon loisirs créatifs, puisque c’est sous ce drôle de nom que sont rangés livres de cuisine manuels de jardinage et méthodes de tricotin. Mémoriser la recette d’un curry thaïlandais.

3- Aller dans la rue qui tient lieu de chinatown, pas dans la première boutique mais dans la deuxième (les produits sont dans des vieux cartons, pas sur des étagères, mais les prix sont divisés au moins par 2)

4- S’extasier devant tant d’exotisme. Ooh, de l’huile de piment rouge, je savais même pas que ça existait. Pis t’as vu comme c’est rouge, dis ? Haan, des bidons de 10 litres de sauce soja… Ptin, un truc japonais, hé je peux lire quatre – non, cinq – mots sur l’emballage ! Ce que c’est ? Ha non ça je sais pas.

5- Acheter un sachet de pâte de curry (la verte parce que c’est plus joli), une boîte de lait de coco (40cL), des pousses de bambou, des biscuits au sésame. Mais non, les biscuits au sésame ne vont pas dans le curry, enfin.. C’est juste parce que c’est bon.

6- Acheter aussi, ici ou ailleurs, du riz, du poulet (100g d’escalope), des légumes (genre des haricots plats, des petites carottes, toussa…), des caouètes. Ne pas manger toutes les caouètes avant d’être à la maison.

7- Faire griller dans une poêle et un peu d’huile (ou, si vous avez la classe, dans un wok) le poulet découpé en petit morceaux. Ajoutez la pâte de curry et « laissez-là dégager tout son arôme », comme ils disent dans le bouquin. Quand vos yeux pleurent, vous savez à quoi correspondent le symbole de 2 piments sur le sachet de curry vert, quand il n’y en a qu’un sur le curry jaune…

8- Délayer le mélange dans la moitié du lait de coco, puis ajouter les pousses de bambou et autres petits légumes. Ne pas faire cramer les petits légumes. Se trouver bête quand, après avoir versé 500g de légumes, on se rappelle que dans la recette ils disaient 100g.

9- Rajouter une pomme coupée en tout petits morceaux parce que ca peut pas être dégueu.

10- Rajouter les caouètes

11- Rajouter la fin du lait de coco.

12- En tout, la cuisson vous aura pris moins de 20 minutes. Vous aurez pensé de vous même à faire cuire le riz sur la plaque d’à côté, bien sûr. Oui, bien sûr.

13- Vous obtenez un mélange de poulet et de légumes très parfumés, dans une sauce verte sucrée mais qui arrache la gorge, mais d’une force ! Vous allez faire des économies de chauffage, ce soir ! Finalement, vous ne regrettez pas d’avoir mis 5 fois plus de légumes que prévu. Et un peu plus de poulet. Et une pomme. Et de ne pas vous être laissé tenter par la pâte de curry rouge. Même si ça aurait été d’une ravissante couleur.

14- Pour servir, on peut faire des boules de riz en le moulant avec un petit bol, parce que c’est plus joli.

15- Bon appétit ! Pour consoler votre glotte qui a l’impression d’être à vif, vous avez le droit de manger les biscuits au sésame (4)

Astuce : pour faire un curry végétarien, remplacer la viande par des légumes. Ce conseil plein de bon sens vous est offert par la préparation pour curry importée pour la France par Tang Frères, Paris XIIIe

(1) oui car, faut-il le rappeler, ceci est un blog de fille, où l’on peut parler épilation à la cire, crème de jour, chocolat (mmh, oui, surtout celui-là, le Poulain noir qui est même pas amer) et même jupe
(2) c’est une blague médiocre mais au moins, elle n’est pas de moi.

(3) Ho ça va, je me suis remise, hein, mais vous avez quand même le droit de m’envoyer du chocolat (mmh, oui, surtout celui-là, le Poulain noir qui …)

(4) Ou si vous préférez, du chocolat. Mmh, oui, surtout celui-là, le…



Et continuez à jouer à mon grand jeu, por favor! Continue

message express

bonjour les gens - suis pas morte STOP suis juste en projet info STOP depuis 2 semaines et c'est bien long STOP comme d'hab quand on code on en voit pas le bout pourtant ca finit lundi STOP vous donnerai plus amples nouvelles quand j'aurai récupéré mes yeux STOP continuez à parler des trucs de voyage vous êtes cool STOP vous fais des bisous STOP signé aelle Continue

5.08.2006
















Ho bon voilà pour les râleuses qui exigent un nouveau post alors qu'elles mettent leur blog à jour une fois tous les deux mois, hum hum.

Entre le ciné et chez moi il y a à peu près 20 minutes de marche (surtout si on marche doucement)
Pendant ces 20 minutes à chaque fois je repense au film, je me demande si j'ai bien aimé ou pas et pourquoi, pourquoi j'ai pleuré à certains passages et pas à d'autres, comment l'intrigue se déroule, quels subterfuges ont été mis en place pour nous faire croire que l'intrigue allait se dérouler d'une certaine façon alors que, et tout ca.

Là en sortant je savais direct que j'avais adoré ce film.
Même si c'était en français mais parfois sous-titré quand même,
même si j'ai pas toujours compris quand il y avait pas de sous-titres
même si la salle rigolait à des moments pas drôles,
même si le titre était le même que celui de la boîte de prod, ce qui est un peu nul,
même si j'avais payé ma place 7 euros 90, quels escrocs à l'ucégé.

Comme j'ai aimé, j'essaie en me frayant un chemin dans la foule de rédiger mentalement un résumé, histoire d'en parler à mes copains pis sur mon blog pis dire à ma mère que c'est cool et qu'il faut qu'elle y aille.

Oui mais non.

C'est un film que je n'ai pas réussi à résumer.

Ou alors ca donne un truc comme ça : voilà, c'est l'histoire d'un garçon, depuis sa naissance jusqu'à l'âge adulte, et il a des frères, et il a une mère qui est fan de Jésus, et il a un père qui est déçu de ne pas avoir un fils exactement comme il voudrait.
Ca a l'air nul comme ça hein?
Pas d'intrigue, pas de péripéties, pas de rebondissements.

Mais justement, me suis-je dit en essayant de ne pas me faire écraser en traversant, les films (comme les livres) que j'apprécie le plus ne sont pas les films où tout repose sur l'intrigue.
Ceux-là, on n'a aucun intérêt à les voir une deuxième fois puisqu'on connait déjà la fin.

Ce que je trouve important, ce sont 2 heures pendant lesquelles j'ai ressenti ce que le réalisateur a voulu me faire ressentir, pendant lesquelles j'ai vécu avec mes personnages, que j'ai été triste avec eux, heureuse avec eux, amoureuse avec eux, que je les ai aimés,
à tel point que je n'ai aucune envie de les quitter.

Et pour cela Crazy est un film très, très réussi.

Pour tout un tas de raisons pas très intéressantes à raconter, mais surtout une : une bande son parfaite.

Très rock,
même si tu les as entendues mille fois sur les vinyls de tes parents tu ressens la même émotion qu'à la première fois,
qui te donne envie de jouer de la guitare,
d'écouter Bowie et les Stones et les Cure en boucle toute la nuit,
et de retourner voir le film le lendemain. Continue

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