2.20.2007

French Connection Indonesia




















Donc avec la coupine de la Culture et de la Science et la coupine de la Chancellerie, on est allées à Java.



C'était mon premier vol low-cost, avec départ dans un superbe petit hangar en béton brut, billets imprimés sur des tickets de caisse et trimballage de passagers à pied sur le tarmac.
C'était aussi la première fois que j'atterrissais dans un aéroport international aussi.. pittoresque.

Non, franchement, l'aéroport international de Solo c'est une bonne blague.

Marchage à pied jusqu'à l'aéroport mais ca on commence à avoir l'habitude, petit guichet en bois dehors pour remplir sa fiche d'immigration, autre petit guichet pour acheter son visa, autre petit guichet pour faire faire son visa - bin oui faut bien créer de l'emploi. En tout entre le débarquement et la sortie nous passons entre les mains de 9 personnes, tous casés avec leurs guichets dans un espace grand comme une boite à chaussures.

Les bagages arrivent sur des tapis roulants pas automatiques - vous savez, les barres rondes en alu sur lesquelles on peut faire glisser des objets lourds? Il fait chaud et humide, on a beau habiter à KL ca surprend à chaque fois qu'on quitte un lieu climatisé.


Le vendeur de visa dit : " C'est 10 dollars US"
On répond: "Vous prenez d'autres devises ?"
"Oui oui, Yen (on a des tetes de Japonaises?), Dollar australien (on a des têtes d'Australiennes???), Euro, tout ca..."
"On a des Ringgit Malaisiens" vu que c'est de là qu'on vient et un peu le pays le plus proche, "ca vous va?"
"Ah ahaha.. non on prend pas les billets de Monopoly"
"..."
"Il y a un agent de change à l'extérieur de l'aéroport, allez acheter des Roupies" - oui en Indonésie on utilise des roupies - "et vous revenez"
"???"

Après une matinée de tourisme et de déboires ferroviaires, on est abasourdies par le nombre d'Indonésiens parlant Francais à Yogyakarta. Quelqu'un a une explication?

Entre feuilletage intensif du Lonely Planet, recherche de guest house pas chère et bien placée, négociation ardue de prix avec les conducteurs de becak, visite de temples hindous-bouddhistes, il a fallu se débattre pour ne pas être trainées de force dans les boutiques de batik pour touristes.

On a vécu dangereusement en prenant les bus publiques ("watch your bag miss!"), en marchant dans les rues en faisant semblant de ne pas entendre les cris autour de nous ("taxi miss? you want taxi? where do you go? you need becak? where do you go miss? vous voulez un taxi?"), en mangeant de la nourriture non-identifiée, en se perdant, en aidant les lycéennes ("hello, for our English class we have homework : we must interview a native speaker" - chuis pas native mais c'est pas grave, et hop c'est parti pour 30 minutes de conversation laborieuse à l'issue de laquelle on me demande invariablement de poser en photo avec l'intervieweuse et ses petites camarades), en voulant visiter le marché aux oiseaux - fermé pour cause de grippe aviaire, ha j'avais oublié ce détail.

On dort peu, on marche beaucoup, on n'oublie pas la crème solaire, on achète plein de cochonneries (sauf moi qui suis très raisonnable), on est fatiguée quand il faut retourner au boulot (sauf la coupine Culture et Sciences qui continue à crapahuter toute seule avec son Lonely Planet, comme à peu près tous les voyageurs d'Asie du Sud Est, à ce détail près qu'elle n'a pas vraiment une allure de backpacker)























petite note de bas de page : vivement demain, que je sache si je reste dans la course ou pas. On est prié de m'encourager.

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