découvertes culturelles
Depuis Septembre j'ai eu de nombreuses occasions de découvrir des éléments importants de la culture Japonaise, et hier soir n'a pas fait exception, avec ma participation (en tant que spectatrice, faut pas abuser) au match de baseball de l'entreprise.
Ma première expérience du baseball remonte à un séjour aux Etats Unis, il y a 10 ans, quand le fils de la famille d'accueil est rentré un jour en larmes, genou explosé et béquilles à la main.
Ma deuxième expérience était l'année suivante, quand notre prof de sport a voulu nous initier à ce sport en commençant à frapper des balles, et vu nos progrès fulgurants c'est tout ce qu'on a fait du trimestre. A l'évaluation finale, j'ai réussi à toucher 2 des 10 balles lancées vers moi, m'assurant la note fabuleuse de 1.5 sur 20, apogée de ma carrière en "nulle en EPS".
Bizarrement rien de ça ne m'a fait peur quand j'ai appris qu'on demandait ma participation au match annuel de l'entreprise. Jusqu'à ce que l'amoureux essaie de m'expliquer les règles, alors qu'on regardait le Mont Fuji depuis un bus quelque part. En gros, ça ressemble au Calvin Ball sauf qu'il faut porter un pantalon de pyjama moulant et une grande casquette. Et qu'il n'y a même pas de tigre. Ok, merci bien, ma participation se fera depuis les gradins.
Et être spectateur apparemment demande autant de matériel compliqué que d'être joueur, même si on n'a pas droit au pyjama. On remplace par les couvertures pour les jambes et les canettes de nihonshû autochauffantes. En bons Japonais, on n'insulte pas l'équipe adverse (surtout que c'est le département de l'autre côté de l'open space et qu'on travaille avec eux demain), on crie Gambare! à son équipe quand elle joue bien et Shigata Ga Nai (on n'y peut rien) quand elle perd au lieu de la siffler.
Et une fois qu'on a perdu, on se met en rang pour saluer et on va tous chercher des balais pour râtisser le terrain et le rendre dans un état idéal.
(Merci quand même mon amour de m'avoir expliqué les règles du jeu, grâce à toi il y a même eu des fois où je n'ai pas applaudi à contre temps).
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