12.02.2005

cours de lieux communs

BON.

Puisuq'il y a des réclamations, et puisque je suis dans un jour de grande bonté, voici un nouveau post (ouééé \o/)

Je vais parler de mon cours d'espagnol. De manière générale, j'aime les langues, n'importe lesquelles, j'aime apprendre du vocabulaire inutile ( genre comment on dit 'hirondelle' en anglais, ou 'agrapheuse' en japonais), j'aime faire des efforts pour perdre mon accent français moche, j'aime apprendre des règles grammaticales ridicules. Ca c'est de manière générale.

Parce que depuis quelques année, mon cours d'espagnol hebdomadaire est devenu un grand moment de consternation.

Il y a des gens qui prétendent que quand on aime une matière, peu importe le prof. Je demande à voir.

Parce que ma prof c'est le genre à dire " euh allez on va faire un cycle sur la télé", ce qui veut dire " pendant un mois on va regarder des cassettes, héhé le bon plan pour moi, comme ça j'ai pas de cours à préparer ou de devoirs à corriger".
Pis même pas des films un minimum en rapport avec l'Espagne, hein, des films américains -doublés en espagnol.

Mais le pire c'est le -hum hum- débat qui suit. On a évidemment eu droit au très élaboré "toute cette violence dans le monde, c'est la faute à la télé, pis aux jeux vidéos." Oui sans blagues.

Pour conclure ce cycle culturel au possible, on a regardé un épisode de Big Brother (j'invente rien!) dont l'intérêt éducatif ne vous échappera pas...

La prof : Ce qui est intéressant c'est que tous les gensviennent d'une province différente.
La classe : ... c'est intéressant parce qu'ils parlent des langues différentes? pour toucher un marché le plus grand possible? pour être représentatif de la population?
La prof : Bin non, comme ça on voit ce qui caractérise les habitants de chaque province, vous avez pas remarqué?
La classe : ? (non, pas vraiment)
La prof : Allez faites un effort!
La classe : ...
La prof : Bon par exemple on voit clairement que les Andalous sont paresseux !
La classe : ???!

Donc les Andalous sont paresseux, les Galiciens sont des paysans, ainsi que les Basques qui descendent à peine de leurs cavernes des Pyrénées, les Barcelonais sont les seuls du pays à travailler et les Madrilènes ne pensent qu'à faire la fête.

Hou là tant de culture c'est beaucoup pour mon cerveau, je retourne jouer à attrapper les poissons, tiens

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