de retour
...sur le sol français, pleine de fatigue et de cadeaux allègrement distribués dès la valise ouverte
seulement 500g d'excédents, je n'y aurais pas cru
choc culturel inverse bien rapide, un seul douanier pour les vols de Narita et de Mexico, qui s'emmerde ferme et nous le fait savoir, et les passagers des 2 avions qui tentent de doubler parce que c'est vrai, quand on vient de passer 12h assis dans un avion, c'est hyper important d'être le premier à attendre autour du tapis roulant des bagages. bin oui
je déteste comme d'habitude rentrer chez moi après un long séjour au loin, toujours la même rue, toujours la même chambre, la même odeur dans le parking, à quoi ça sert de partir si loin et de vivre tant de choses si c'est toujours pareil quand on revient?
diné de pain et de fromage, aliments qui me semblent bien étranges
endormie sur le numéro de septembre de biba et réveillée tôt, bien trop tôt pour récupérer, juste assez tôt pour aller chercher les croissants
squattage du web, des tours sur les blogs des copains et d'inconnus au Japon, c'est étrange de voir sur les photos des autres ces paysages urbains dans lesquels j'ai vécu. tout aussi étrange que quand j'ai vu en vrai pour la première fois les différents lieux de tournage de lost in translation
fatiguée mais incapable de dormir
jamais faim au bon moment, jamais faim des bonnes choses. déjeuné d'un croissant et d'un babybel à onze heures
préparé tout un tas de choses fabuleuses sur Kyoto mais ce petit coquin de Blogger fait la tête et donc les photos ce sera pour plus tard
quelle sensation étrange d'avoir des choses à faire mais de les trouver pénibles, de ne pas se dire bon il ne me reste que x jours vite vite profitons-en, de ne pas bénéficier de cette luminosité qui booste mais d'être surplombé par un ciel gris comme seul fin septembre sait les faire au dessus du 45e parallèle
le contexte n'a rien à voir avec celui d'il y a un an, et je suis étonnée de retrouver les mêmes émotions, le même vague à l'âme. pas d'amoureux de l'autre côté du globe pourtant. ou est-ce qu'on peut être amoureuse d'un pays?
j'ai casé le gros de ma journée entre six et huit heures et depuis je traîne en yukata en grignotant de la nourriture qui ne me fait pas tellement envie. allez, je vais quand même faire un peu des trucs
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