3.23.2008

Ou je suis, où je suis allée au Japon

(Dans la barre à droite est apparue une nouvelle image avec des noms de villes Japonaises. Si vous cliquez dessus vous saurez où j'ai voyagé et quand. Vu la clarté impeccable des textes publiés ici je me suis dit que ça pourrait servir. Des mises à jour régulières ne sont absolument pas garanties) Continue

3.17.2008

梅の花

(Fleurs de pruniers)

Deux choses font la renommée de ma région. Les pruniers (et l'ume-shu, l'alcool qu'on en tire) et le nattô. Comme le nattô c'est moyennement photogénique, voici ce qu'on peut voir en ce moment en se promenant dans les parcs de la capitale locale.






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3.08.2008

Compter les jours



Je regarde les calendriers, je véfirie les dates inscrites dans mon téléphone et n'en reviens pas. Il est difficile de croire que cela fait aujourd'hui deux mois que j'ai quitté Tokyo. Surtout quand ces derniers sont un calme plat comparés aux soixantes premiers jours passés au Japon. Surtout quand je tourne quelques pages de plus et constate que la réunion de mi-programme est bien nommée. La moitié du chemin est derrière nous, déjà.

Je compte les jours et ne tiens pas en place. Si peu de jours restants pour finir d'écrire les rapports exigés, faire les photocopies nécessaires, lister ce qu'il ne faudra pas manquer, imprimer des cartes, s'organiser un peu. Tellement de nuits encore à attendre.




Alors, si je ne peux pas me concentrer sur le présent, et parce qu'il faut bien meubler l'attente, j'imagine. Ce qui sera forcément différent. Yoyogi sans ses couleurs flamboyantes, sans ses ginkos jaunes. L'air un peu plus doux. Quelques pruniers roses, discrets, le début de la vague commerciale au parfum de sakura. Des rayons de soleil, un peu plus tard qu'avant.

Ce qui n'aura pas changé. Descendre à Ueno, le son de ma Suica sur les portiques automatiques, se serrer dans la Yamanote. Se mêler à la foule à Shibuya, ouvrir grand les yeux pour les lumières d'Odaiba. Retrouver nos adresses secrètes après avoir hésité sur la sortie de la station Tameike Sanno – 11? 12? Marcher en souriant sur la Omote Sando.

Ce qui saura me surprendre. De quoi Johanna me parlera-t-elle dans le train? Quelles aventures auront été vécues dans le Kansai et dans les îles, au Sud? Où déciderons-nous d'aller, ensuite?

J'imagine tout ce que Tokyo pourra m'apporter, et n'arrive pas à imaginer quoi que ce soit qui me déçoive. Continue

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