Ces jours-ci je dors mal. Je me réveille tôt, beaucoup trop tôt. Pourtant ce n'est pas l'envie délirante de bondir sous la douche, de me précipiter dans le métro, de courir vers ma salle de cours qui me réveille aux aurores (façon de parler, hélas, puisque le soleil ne se lève que pendant mapremière heure de cours. gnnn)
Et ceux qui me connaissent un minimum savent à quel point "aelle - sommeil = situation de crise". Non seulement j'ai besoin de ce sommeil, d'un minimum vital de 8 heures par nuit, 12 heures je jours fastes, mais j'aime dormir. J'aime goûter des bouts de rêve, sentir mon corps si détendu qu'il ne semble plus m'appartenir. Pis en ce moment j'ai bien besoin de choses que j'aime.
J'ai longtemps pensé qu'insomniaque, je mourrais.
En fait, non.
Mais les nuits et les jours se confondent, se mélangent en une bouillie sans goût, tout me passe dessus sans s'accrocher et les bouts de rêves semblent méchamment réels car je suis bien trop alerte pour les laisser se faire oublier.
Cette nuit, à quatre heures du matin, j'ai senti mon téléphone sonner.
Puis j'ai réaliser que 1- je l'avais éteint la veiller, 2- s'il avait sonné, je l'aurais entendu et pas seulement senti, 3- même s'il avait sonné il n'avait aucune raison d'être contre mon peid droit.
Puis pendant trois heures, plus ou moins consciente, j'ai vu repasser des fragments de journée, de lecture, de musique et de rêve.
Enfin entendre sonner le réveil et se dire et m**de, je me suis pas rendormie.
Et depuis les heures passent mollement comme si je n'étais pas vraiment là.
Continue